28 Juin 2021
(Article paru et publié sur le site de la cgt.fr)
Le nombre d'inscriptions dit à lui seul l'intérêt et les attentes suscités par l'intitulé de la conférence.
Aujourd'hui, les plans de relance financés par de l'argent public se multiplient. .Comment veut-on que notre argent soit utilisé ? Le mouvement syndical est aujourd'hui face à une alternative : se battre pour une reprise ancrée sur des changements profonds et systémiques ou se concentrer sur la protection des emplois dans le cadre du système capitaliste.
Pour être pertinents, ils doivent s'élaborer à partir des connaissances et savoir-faire de tous les travailleurs. Si la réorientation nécessaire vers des énergies renouvelables et des processus neutres en carbone auront des effets sur l'emploi, les travailleurs des secteurs concernés ne doivent pas payer les coûts de choix que nous devons faire collectivement.
Une maîtrise publique de la production et des activités qui ont un impact sur l'environnement est nécessaire à la préservation de l'intérêt général, ainsi que la propriété publique des ressources et de l'énergie, surveillées par le contrôle démocratique.
Les pouvoirs publics doivent planifier une réponse globale aux crises climatiques et sociales. Sur tous les continents, ce changement de cap passera par un renouveau démocratique.
Partout, les plans de relance doivent s'accompagner de critères de conditionnalité stricts. Des règles environnementales et sociales contraignantes au service du bien-être social et environnemental doivent être rendues effectives.
Le forum a abouti à un appel commun pour faire entendre la voix des travailleurs en lutte sur les fronts social et écologique lors de la COP 26 qui aura lieu à Glasgow en novembre prochain.
Les alliances et échanges des organisations qui luttent pour l'accès de tous au bien-être social et environnemental doivent se renforcer pour parler des alternatives avec plus d'autorité.