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Entrer en bourse est aujourd’hui un acte de croyance plus que de raison. Il faut être très croyant lorsque le collectif économique que l’on est censé représenter et promouvoir est une mutuelle plus que centenaire. Une mutuelle dont la vocation originale et originelle est aux antipodes des principes et des dogmes du casino boursier international. Que nos dirigeants nationaux revendiquent aujourd’hui ce choix prétendument «novateur» est déjà une rupture fondamentale avec l’héritage dont ils sont censés être les dépositaires. Qu’ils soient soutenus, en cela, par un conseil d’administration censé défendre les intérêts des assurés au travers d’une structure protégée est un comble. Que tout ce beau monde s’y prépare, qu'il s’entoure,moyennant finances, des plus fondamentalistes mentors en la matière et qu'il s’achète à prix d’or les méthodes, moyens et arguments pour nous en convaincre n’est pas pour nous surprendre. Plus encore lorsque l’on considère les bénéfices individuels qu'ils espèrent entirer. Pourtant, la crise actuelle aurait du les vacciner de cette funeste tentation ! Mais croyance n’est pas raison ! Ainsi serions nous destinés à faire de grandes choses au sein d’un système économique qui n’en fini pourtant pas de démontrer sa capacité a fabriquer de l’injustice, de la pauvreté, de la manipulation, de la corruption et de la spoliation. Nombreux sont ceux qui dans notre entreprise mettent tout en oeuvre pour nous faire croire que notre bonheur et notre réussite économique ou sociale sont à ce prix. Nous n’avons pas cet angélisme retors. Nous savons depuis longtemps que ce sont principalement les salariés des entreprises cotées qui alimentent,par une dégradation de leurs conditions économiques et sociales,les dividendes des marchés financiers Lire la suite du trac...(clic) |