19 Novembre 2020
A l’occasion de la journée internationale de mobilisation et de lutte du 25 novembre pour l’élimination des violences à l’égard des femmes, la CGT portera plusieurs initiatives avec notamment une campagne en faveur de la signature par la France de la Convention 190 de la norme OIT.
( article paru et publié sur le site de la cgt.fr )
À diplôme égal, au même niveau de démarrage de carrière, jeunes femmes et hommes sont embauchés avec possiblement un écart différentiel de salaire pouvant aller jusqu'à 30%.
Le travail salarié des femmes est encore trop souvent considéré comme second, après celui du mari, ou du compagnon, la rémunération des femmes constituant un salaire d’appoint, un supplément pour le ménage.
Les risques et sources de la violence sexuelle et sexiste durant ces derniers mois ont été multiples :
Les moyens sont en constante diminution depuis vingt ans, malgré un discours dominant marqué par l’empathie peu en prise avec le réel d’une majorité des femmes dans les couches les plus populaires, vulnérables, précaires, monoparentales, sans papiers, etc., qui réalisent cependant une partie significative du travail indispensable pendant la crise pandémique.
Ceci d'autant que les femmes en télétravail connaissent encore pour beaucoup une charge accrue avec l’école à domicile, les soins petite enfance et personnes âgées, enfants et adultes handicapés, les charges domestiques, etc.