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LA CGT, UNE ORGANISATION FÉMINISTE

Depuis des années, la CGT œuvre pour l'égalité hommes-femmes, aussi bien au sein même de l'organisation, qu'à l'extérieur. Depuis 1999, la parité a été instaurée à la direction confédérales et si le nombre de femmes syndiquées reste minoritaire (39%), il ne cesse de progresser. Le 8 mars prochain, notre organisation sera dans la rue au côté des femmes, pour revendiquer notamment l'égalité salariale.

(Article paru et publié sur les site de la cgt.fr)

Notre organisation a mis en œuvre un certain nombre de mesures pour favoriser la place des femmes dans l'organisation.

Depuis 1999, elle a fait le choix d'imposer la parité au bureau et à la CE confédérale. « La CGT n'en a jamais démordu. Contre vents et marées, on maintient cette parité. Dans le panorama syndical, Il n'y a que la CGT qui aujourd'hui tend vers cet objectif », observe Rachel Silvera, économiste, maîtresse de conférences Université Paris-Nanterre et responsable du pôle Egalité professionnelle entre les femmes et les hommes à la CGT.

Des progrès restent à réaliser à l'échelle des UD et des fédérations : d'après le rapport de situation comparée réalisée par la CGT, la part des femmes secrétaires générales des unions départementales continue à diminuer depuis 3 années consécutives (25%).

On compte 24 femmes secrétaires générales d’UD sur 96 en 2019, soit un tiers de femmes dans les directions des fédérations et unions.

Mais ce chiffre recouvre des réalités disparates : les fédérations à dominante féminine (commerce, santé, services publics, Ferc…) conservent une représentation assez élevée des femmes dans les directions : on note que 12 fédérations (ou unions) ont entre 40 et 57% de femmes à leur tête (au lieu de 9 en 2018). 

Depuis 2015, la CGT réalise un rapport de situation comparée concernant la place des femmes dans l'organisation, autant à la direction confédérale mais qu'au niveau des organisations de la CGT.

C'est la seule organisation syndicale à réaliser une telle étude.  «  Il y a encore du chemin à parcourir. Il y 39% de femmes syndiquées à la CGT. C'est lié au secteur d'implantation de la CGT, on reste encore dans un modèle où la syndicalisation se trouve plus dans l'industrie et les grands groupe et moins dans le secteur des services où sont les femmes. Je pense notamment aux assistantes maternelles, même si elles se mobilisent, c'est plus difficile. Du fait de cette réalité, on a moins de femmes syndiquées, même si en termes d'adhésion elles sont nombreuses à le faire », observe Rachel Silvera.

D'après le rapport, la syndicalisation des femmes à la CGT est toujours inférieure de plus de 10 points par rapport à leur présence sur le marché du travail (48,2% de femmes en emploi).

Toutefois, la part des femmes syndiquées progresse :  près d’une adhésion sur deux est aujourd'hui le fait d’une femme. 

La CGT a mis en place depuis de nombreuses années déjà un collectif confédéral, qui est l'outil privilégié pour assurer une représentation des femmes et de porter ces thématiques dans la CGT mais aussi pour permettre à la CGT de s'emparer des questions d'égalité dans la société.

Le collectif organise des formations, apporte son aide pour les négociations sur l'égalité femmes-hommes et porte la journée internationale du droit des femmes le 8 mars.  

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