Cette session partagera les conclusions du rapport intermédiaire élaboré par le groupe de pilotage syndical pour un avenir énergétique public. Le rapport final du groupe de travail sera achevé avant la COP 26 à Glasgow. Les syndicats participant au groupe de travail présenteront les principales conclusions du rapport intérimaire, qui consiste en une analyse de l’approche néolibérale de la transition énergétique ; les raisons - techniques, sociales, écologiques et financières - pour lesquelles une propriété publique globale est essentielle dans le cadre de l’effort plus large de décarbonation, et il attirera l’attention sur certaines des questions et débats critiques qui doivent avoir lieu en ce qui concerne la planification de la transition énergétique, les technologies, les questions sociales et écologiques, et la façon dont la propriété publique permettrait une nouvelle approche des options énergétiques.
L’approche néolibérale de la lutte contre le changement climatique et son cadre de politique énergétique poussé par la Commission européenne, la Banque mondiale et le FMI est en train d’échouer. Cette approche de la décarbonation, dirigée par les entreprises, repose sur la marchandisation de l’énergie, la privatisation des systèmes, infrastructures et ressources énergétiques publics et les subventions aux entreprises. Cette approche alimente encore plus d’inégalités, l’exclusion des travailleurs et des consommateurs et laisse des millions de personnes en situation de précarité énergétique ou sans aucun accès à l’énergie.
En tant que syndicats, nous voyons la nécessité de développer une alternative basée sur l’énergie en tant que bien public, fournie comme un service public, avec un contrôle démocratique du secteur. Cette alternative met un frein à l’agenda de la décarbonation uniquement motivée par le profit et permet au contraire de donner la priorité aux travailleurs, aux communautés et aux besoins écologiques tout en assurant une décarbonation socialement juste pour l’ensemble de l’économie dans le temps limité qui nous reste.
Avec : CGSP-ACOD (Belgique), CIG (Espagne), CUPE (Canada), EPSU (Belgique), ETF (Europe), FNME-CGT (France), FNV (Pays-Bas), FTQ (Canada), General Federation of PPC (Grèce), ITF (Monde), PCS (Royaume-Uni) , PSI (Monde), PSI Africa (Afrique du sud) , PSI Asia Pacific (Asie), RLS Brussels (Europe), STUC (Royaume-Uni), TUED-NY (États-Unis), UGT-T (Tunisie), Unison (Royaume-Uni), Unite the Union (Royaume-Uni) University of Glasgow (Écosse), VTHC (Australie).