Les plans de WP4 ont été présentés au CSE : la réduction du nombre de bureaux, clairement explicitée par le flex à 70%, s’accompagne également, par delà les images diffusées montrant des halls spacieux, d’une réduction drastique de la superficie moyenne allouée aux bureaux.
Une surface moyenne de bureau qui va passer de 10 m2 à 6,5 m2 voire 4,8 m2 au pire !
En communicant essentiellement sur les aspects nomades et soit disant collaboratifs du projet, la direction souhaitait éviter de mettre en évidence la promiscuité qui accompagnera la dépersonnalisation des bureaux. Une analyse très macro et forcément approximative peut résumer la situation :
Les salariés d’Astorg ( 15 900 M2) et ceux de WP1 (qui occupent 6 étages sur 8 d’un bâtiment de 14 400 M2) vont désormais être réunis au sein de WP4 dont la surface totale est de .. 14 000 M2 !
=> Autrement dit, on réduit de moitié la surface de départ tout en conservant 70% des bureaux => la densification augmente d’environ un tiers, générant une plus grande promiscuité puisque dans ce nouveau cadre tous les bureaux ou presque devraient être désormais occupés.
Si les salariés de Nanterre sont désormais quelque peu rôdés à ces environnements, les changements qui vont être imposés aux salariés d’Astorg (dont seule une partie du 4ème étage est en open-space) nous semblent tout à fait brutaux et préjudiciables. Aucune concertation avec les salariés ni aucune validation préalable de la flex-compatibilité de leurs missions n’ont été mené. De même, l’intermédiation d’un ergonome n’a pas été jugée utile par la direction.
Le risque opérationnel est évident, mais c’est surtout leur santé qui nous préoccupe : changement de site, d’espace de travail (open-space) et d’organisation (flex), le tout dans le cadre d’un déménagement express…