Les violences sexuelles et sexistes portent atteinte à la capacité des victimes à être en confiance, à aller chercher des promotions.
Parmi elles, 70% disent ne pas en avoir parlé à leur supérieur. Quand elles l’ont fait, 40% d’entre elles estiment que l'issue leur a été défavorable. Celles qui parlent sont dans la plupart des cas amenées à sortir du travail, par une placardisation, un arrêt maladie, une démission ou un licenciement.
Accessibles à toutes et tous, le webinaire du 2 novembre a été conçu pour être suivi entre collègues intéressés par le sujet, pendant la pause déjeuner.
Il abordera notamment les conséquences des violences conjugales sur le travail, ce que dit le droit sur la responsabilité des employeurs, les outils proposés par la CGT, les dernières avancées au niveau légal et à l'intérieur des entreprises.
La CGT propose que les entreprises qui ne respectent pas les obligations de prévention soient sanctionnées.
Elle prône notamment la désignation de référents violences indépendants de l'employeur et désignés par les représentants du personnel, la mise en œuvre de sensibilisation pour tous les salariés, l'extension des prérogatives des inspecteurs et des médecins du travail.