RÉCLAMATION 1 : coÛt final orange banque : 600 M€
Les salariés se sont étonnés de la différence de traitement qu’a occasionnée la perte cumulée de 600 M€ enregistrée sur le dossier de l’ex Groupama Banque :
Face à la rigueur salariale, au manque de reconnaissance des efforts consentis par le plus grand nombre et à l’absence d’augmentation collective, dans un contexte pourtant inflationniste, les salariés s’interrogent sur une direction qui perd 600 M€ en toute impunité dans ses errances stratégiques, mais qui considère que le moindre million consenti aux salariés n’est pas supportable pour la pérennité des comptes du groupe : il faut ainsi rogner les primes Macron pourtant défiscalisées, ne pas accorder de titres restaurant aux télétravailleurs (alors qu’ils sont à la base d’une économie de 13 M€ par an, mais un jugement doit bientôt intervenir sur ce sujet) et aboutir à un constat d’échec sur les négociations salariales.
Les salariés de GMA doivent-ils subir indéfiniment les errements décisionnels d’une direction ancrée dans le déni de ses responsabilités ?
RÉCLAMATION 2 : Climat social SOUS TENSION
Les journaux régionaux et la presse économique spécialisée consacrent de nombreux articles sur la dégradation des conditions de travail à Groupama et aux nombreux mouvements de mécontentement qui se multiplient dans les entités du groupe. Surcharge de travail, burn out, flex office, absence de reconnaissance, augmentation collective inexistante depuis dix ans, dialogue social en panne sont les griefs les plus commentés par les journalistes. La direction générale se mure dans le silence ou joue les étonnées en s’arc-boutant sur les résultats biaisés de son baromètre maison et ses propres enquêtes très orientées. L’absence d’initiative en faveur des salariés ne traduit-elle pas l’usure d’une équipe dirigeante aveuglée par son autosatisfaction et déconnectée de la réalité ?
RÉCLAMATION 3 : Manque d’Esprit d’initiative et MAnque d’anticipation
La direction s’était autofélicitée pour sa gestion du télétravail à distance. Force est de constater que dès que les autorités gouvernementales laissent le libre choix aux entreprises d’actionner le télétravail exceptionnel, la direction fait preuve d’une grande frilosité pour déclencher ce dispositif. Plutôt que d’attendre une dégradation généralisée d’une situation, l’anticipation n’est -elle pas la meilleure prévention, plutôt que de mettre en place un millefeuille de contraintes pour le collectif de travail ? Le groupe ne devrait-il pas se doter d’une procédure d’information auprès des salariés avec une échelle graduelle indiquant le niveau d’alerte atteint permettant d’anticiper le déclenchement du télétravail exceptionnel ?
RÉCLAMATION 4 : PILOTES gma sur TÉLÉTRAVAIL
Alors que la direction prône la flexibilité et l’agilité, la direction a décidé d’attendre l’échéance de juillet 2023 pour réviser l’accord UES malgré de nécessaire ajustements pleinement justifiés par l’émergence de nouveaux modes de fonctionnement au sein des équipes. Cet immobilisme ne doit pas s’accompagner durant cette période de l’impossibilité de tester de nouvelles options pouvant figurer dans le prochain accord. Aussi, un pilote sur les tiers lieux en interne ou l’extérieur du groupe, est-il envisageable pour GMA sur 2022 ?
RÉCLAMATION 5 : Appli DIGITALE sur les bulles disponibles
Les salariés sont toujours en attente de l’application destinée à leur indiquer la disponibilité immédiate des bulles dans l’immeuble WP4. Du fait du nombre restreint et de l’impossibilité de réserver ces espaces, l’information sur leur inoccupation effective devient prioritaire pour éviter des déplacements inutiles aux salariés au sein de l’immeuble avec le barda informatique et professionnel. Quel est le calendrier de déploiement de cette application ?