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DES HAUSSES DE SALAIRE POUR DOPER LE POUVOIR D'ACHAT

Si la mobilisation des salariés a permis d’obtenir des avancées lors des dernières négociations annuelles obligatoires ( NAO), les rattrapages restent insuffisants face à la nouvelle flambée des prix et des résultats financiers des entreprises. La CGT poursuit ses mobilisations pour exiger de véritables hausses de salaire notamment à travers une pétition.

Après “deux ans de vaches maigres, il y aura des augmentations de salaires” avait promis le patron du MEDEF en janvier dernier pour calmer les attentes des salariés avec la reprise de la croissance économique.

En effet, le record des taux de marge et les résultats exceptionnels du CAC 40 laissaient espérer un rattrapage des salaires. La reprise de l’inflation ( + 2,9% en 2021 selon l’INSEE) laissait espérer un véritable rattrapage.

(article paru et publié sur le site de la cgt.fr)

Dans la réalité, malgré les fortes mobilisations dans les entreprises, les hausses de salaire n’ont pas été à la hauteur des attentes.

L’augmentation médiane est estimée, d’après une étude d’un cabinet en ressources humaines, à 2,2 % et monte à 2,5 % en incluant ancienneté et promotions.

Des hausses en deçà de l’inflation. Or, avec la nouvelle flambée des prix de l’énergie des dernières semaines, la perte de pouvoir d’achat pour une partie des salariés sera donc bien réelle.

L’estimation de la Banque de France d’une hausse de l’inflation de 4,4 % inquiète les salariés, retraités et privés d’emploi qui n’arrivaient déjà pas à boucler leur fin de mois.

Aussi, les salariés continuent de revendiquer des hausses de salaire malgré la fin des NAO. Jeudi 24, ce sont les retraités qui sont appelés à descendre dans la rue par l’ensemble des organisations syndicales.

Après le chèque inflation, le gouvernement vient de promettre des mesures d’aide à la pompe pour faire face à la hausse du prix du carburant. Mais la remise de 15 centimes d’euros par litre ne rassure pas.

Ainsi, les aides à domicile de la Manche, qui n’ont toujours pas obtenu une revalorisation de leur métier même après la reconnaissance de leur rôle essentiel pendant la crise sanitaire, ont débrayé jeudi 17 mars pour un meilleur remboursement de leurs frais kilométriques.

Depuis plus d’une dizaine d’année, elles sont remboursées 35 centimes du kilomètre. Or, certaines parcourent plus de 1500 km par mois...

Dans ce contexte incertain, la CGT a lancé, le 17 mars, une pétition des hausses de salaire pour exiger de vivre dignement. Une pétition à partager sur les réseaux sociaux et à faire vivre dans les entreprises.
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