4 Juillet 2022
Pour avoir une chance de limiter le réchauffement à +2°C il faut diminuer les émissions de gaz à effet de serre tout de suite et de manière importante, selon le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec).
(article paru et publié sur le site de la cgt.fr)
En 2019, 34 % des émissions de gaz à effet de serre provenaient de l'approvisionnement en énergie.
Les modes de production et de consommation actuels de l'énergie ne sont plus viables. Ils épuisent les ressources naturelles, engendrent une pollution importante et dévastent les écosystèmes.
En 2019, en France, 11,9 % des ménages (3,5 millions de personnes) étaient en situation de précarité énergétique. Dans les pays les plus pauvres, deux milliards de personnes n'ont aucun accès à l'énergie.
« La cause du réchauffement climatique et de ses effets en termes de santé et d'aggravation des inégalités sociales a pour principale origine le mode de production capitaliste. » résume Véronique Martin, responsable confédérale.
Ce Service Public de l’Énergie serait organisé en fonction des besoins des usagers et non d'intérêts financiers. Il permettrait également de planifier la transition énergétique.
Les experts du climat de l'ONU préconisent de remplacer rapidement les énergies fossiles (gaz, pétrole, charbon) par des sources d'énergie bas-carbone ou neutres (éolien, hydroélectricité, photovoltaïque).
Les délocalisations et fermetures de grands sites industriels doivent être combattues par la propositions de projets alternatifs. Des moyens conséquents doivent être affectés à la recherche et au développement. Les circuits courts, relocalisations et l'économie circulaire doivent être favorisés.
En bref, conclut Véronique Martin, « tout comme la CGT ne cesse de clamer qu'il n'y aura pas d'emplois sur une planète morte, le GIEC affirme qu'il n'y aura pas de transition écologique sans justice sociale. »