Les chiffres sont édifiants : 8 viols ou tentatives de viol ont lieu, chaque jour, sur les lieux de travail, tandis que 80 % des femmes salariées considèrent que, dans le travail, les femmes sont régulièrement confrontées à des attitudes ou comportements sexistes. Face à ce phénomène grave et massif, la CGT fait des propositions pour produire du changement et agir, à commencer par l’obtention d’une obligation de négocier sur cette question.
Ainsi, la CGT œuvre pour :
- Refuser le sexisme quotidien, issu de stéréotypes et préjugés véhiculés tant par les hommes que par les femmes. Les propos sexistes ont pour conséquence d’entretenir la différenciation et la hiérarchie des sexes ;
- Garantir un environnement de travail non sexiste, où les images dégradantes, calendriers ou fonds d’écran, qui font de la femme un objet sexuel, n’ont pas leurs place ;
- Lutter contre les violences, qui voient chaque année des milliers de femmes victimes de harcèlement sexuel, d’agressions sexuelles ou de viol sur leur lieu de travail ;
- Protéger les victimes, qui ont de graves séquelles physiques et psychiques. Pour elles, c’est la double peine : après les violences, la perte du boulot. Il est donc indispensable de les protéger pour garantir leur droit au travail.
La CGT demande la mise en place d’une norme de l’organisation internationale du travail (OIT) pour protéger toutes les femmes du monde contre les violences sexistes et sexuelles. Le 25 novembre a lieu la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes. Ces violences constituent l’une des violations des droits de l’homme les plus répandues, les plus persistantes et les plus dévastatrices dans le monde.