- Alors qu’aujourd’hui ils cotisent sur l’ensemble de leur salaire jusqu’à 8 plafonds de la sécurité sociale (soit 27 016 € brut/mensuels), ils ne cotiseraient plus que jusqu’à 3 fois le plafond de la sécurité sociale.
- Les cotisations de solidarité, d’un montant total de 9,94 % (2,30 % à la Sécurité sociale + 7,64 % à l’AGIRC-ARRCO) seraient ramenées à 2,8 %.
- Ceci fait suite à la réforme de l’épargne retraite de la loi Pacte, qui organise la transférabilité des produits d’épargne retraite, renforce leur défiscalisation et assouplit les modalités de versement.
Voilà qui est de nature à créer un marché juteux pour les fonds d’épargne retraite qui lorgnent sur l’épargne des français·e·s et coûtera très cher à nos systèmes de retraite solidaires.
- Les cadres sup' seraient renvoyés vers l’épargne retraite et la capitalisation pour tenter de maintenir leur niveau de vie.
- Ils ne cotiseraient plus sur la totalité de leur salaire dans notre système solidaire.
- Leur épargne retraite sera défiscalisée, mais ils n’auraient aucune garantie de la récupérer, les assureurs transférant sur les épargnants le risque de volatilité des marchés financiers.
Contrairement au discours populiste entretenu par le gouvernement, sortir 10 % des cadres du système par répartition est tout sauf une mesure de justice sociale. C’est un cadeau aux entreprises, qui en 15 ans feront une économie de 43 milliards sur la part dite patronale des cotisations et à la finance. Le tout sera cher payé par l’ensemble des salarié·e·s.