11 Décembre 2020
( Article paru et publié sur le site de la cgt.fr)
Il y a quelques mois, 18 organisations, dont la CGT, appelaient dans une tribune commune, le gouvernement à préparer « le jour d’après » en considérant que la crise sanitaire mettait au jour l’urgence sociale et environnementale et donc la nécessité d’une remise à plat totale des orientations politiques en France et dans le monde, tant en matière économique, sociale, qu’environnementale et démocratique.
Dans une lettre ouverte aux parlementaires, le collectif appelle à mettre en place des mesures d’urgences et une politique de transformation en profondeur.
Nos organisations ne peuvent se résigner au rétrécissement du cadre démocratique et à une crise sanitaire sur la durée, permettant de justifier la casse sociale et l’absence totale de politique ambitieuse de transition climatique.
Nos 34 propositions demandent entre autres :
Face à l’urgence climatique et les conséquences du réchauffement prouvées scientifiquement, et plus largement, face aux urgences écologiques et aux enjeux de la préservation des ressources de notre planète, nous ne pouvons pas nous résoudre à une opposition systématique emploi climat, entre l’urgence sociale et environnementale.
Si nous voulons un changement radical de société pour davantage de justice sociale et de justice environnementale, il faut travailler en parallèle sur les deux sujets pour transformer la société et permettre d’améliorer les conditions de vie, de travail, de toute la population.
Par ailleurs, des questions importantes comme celle de la transformation de nos productions ne peut être laissée aux mains des grands groupes qui n’ont d’autres intérêts que de verser des dividendes rapides à des actionnaires. Il y a d’autres solutions que celle de la fermeture systématique et de la désindustrialisation.
Ces solutions sont dans l’adaptation de nos productions aux réalités qui existent actuellement. Il est possible de le faire et que les travailleurs trouvent du mieux-être au travail et peut être aussi du sens à leur activité.
Sans attendre la sortie de la crise actuelle, c’est dès maintenant qu’il faut, en collaboration avec l'ensemble de la population, mettre en place des mesures d’urgences et une politique de transformation en profondeur.