Un système qui coûte cher
Ce système pèse au final sur le budget de la Sécurité sociale. En effet, comme pour tout traitement en France, les prix négociés par la Sécurité sociale prennent en compte les coûts de la recherche, les coûts des investissements (dans les chaînes de fabrication par exemple) et les coûts de production. Or, dans le cas du vaccin contre la Covid-19, la Sécurité sociale et les états, à travers le financement de la recherche et les précommandes, financent déjà les deux premiers volets.
Il est donc insupportable que les citoyens, à travers leurs impôts et cotisations sociales, aient à payer deux fois les coûts de recherche et investissements. D’autant que d’ici quelques années, le gouvernement n’hésitera pas à imposer un nouveau tour de vis aux dépenses de la sécu au nom du remboursement de la dette qu’il a lui-même organisée.
Un manque de transparence qui créé la méfiance
Ce n’est pas nouveau, la course au rendement de l’industrie pharmaceutique au dépend de la santé, créée une défiance de plus en plus importante chez les citoyens.
Dans la lutte contre la covid, l’occasion a été manquée de rétablir la confiance en imposant une régulation publique et la transparence dans le seul intérêt du patient-citoyen.
C'est pourquoi, la CGT est engagée dans l’Initiative citoyenne européenne (ICE) « #Right2cure : Pas de profit sur la pandémie » au travers d'une pétition, pour exiger que ces questions soient débattues à la commission européenne.