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JOURNÉE INTERNATIONALE DE LUTTE CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES

À L’OCCASION DU 25 NOVEMBRE, JOURNÉE INTERNATIONALE DE LUTTE CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES, LA CGT RAPPELLE SON ENGAGEMENT POUR L’ÉRADICATION DES VIOLENCES SEXISTES ET SEXUELLES DANS LE MONDE DU TRAVAIL

Année après année, les statistiques démontrent que pour de trop nombreuses femmes, leur lieu de travail est aussi un lieu où leur droit fondamental à la santé et à la sécurité n’est pas assuré.

30 % des femmes sont victimes de harcèlement sexuel au travail. Une femme meurt tous les 2 jours assassinée par son compagnon ou son ex-compagnon. Qu’elles aient lieu à la maison, au travail ou dans la rue, les violences ne sont pas une fatalité. Jamais !

DE NOUVEAUX DROITS !

Alors que la France vient de ratifier la 190e convention de l’Organisation internationale du travail contre les violences et le harcèlement au travail, mais sans créer de nouveaux droits, la CGT appelle au contraire à renforcer les dispositifs existants dans le Code du travail, avec notamment :

✓ la mise en place de sanctions pour toutes les entreprises qui n’ont pas de plan de prévention et l’obligation de négocier sur le sujet ;

✓ des droits pour protéger les victimes de violences conjugales : interdiction de licenciement, droit à absences rémunérées pour faire ses démarches, droit à la mobilité géographique et fonctionnelle ;

✓ des droits pour que les salarié·e·s présent·e·s dans des entreprises sans organisation syndicale puissent être défendu·e·s et accompagné·e·s face aux violences sexistes et sexuelles ;

✓ l’obligation de formation des professionnel·le·s, RH, managers, IRP et de sensibilisation de tou·te·s les salarié·e·s ;

✓ l’obligation de mise en place de dispositifs de prévention pour les salarié·e·s les plus vulnérables et notamment les jeunes, les précaires, les travailleur·se·s de nuit ou en milieu non mixte, les personnes LGBTIQ+…

Samedi 20 novembre, à l’occasion du 25 novembre, journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, nous avons manifesté partout en France, pour dire STOP aux violences sexistes et sexuelles. 

Nous avons rappelé notre exigence d’un monde dans lequel les violences n’ont pas leur place. Les femmes et les enfants, aujourd’hui victimes de violences, peuvent être protégé·e·s. Les femmes et les enfants en danger doivent être mis·es en sécurité. Les criminels doivent être condamnés, l’impunité doit cesser. L’éducation à l’égalité doit devenir une priorité.

À quelques mois de la présidentielle, nous avons clamé notre détermination à faire de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles une vraie priorité gouvernementale.

Depuis près de cinq ans, nous assistons de la part du gouvernement à des campagnes de communication et à des grands discours. Du côté des politiques publiques et des moyens financiers alloués à la lutte contre les violences, le compte n’y est pas. Du tout. Nous avons besoin d’hébergements, d’agent.es public.ques et de subventions pour les associations de terrain plus que de casques en réalité virtuelle. Nous avons besoin de lois contraignantes pour forcer les employeurs à agir contre les violences sexistes et sexuelles

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