26 Janvier 2022
Après des années de disette, les entreprises de nos secteurs annoncent ici ou là quelques augmentations de salaire ;
En moyenne de 0.8 %, soit pour un conseiller une augmentation de salaire entre 12 et 16€ ?
Est-ce réellement suffisant ?
(Article paru et publié sur le site de la cgt banques et assurances)
Pour le moment, la moyenne des augmentations proposées est de 0,8%.
Pour un chargé de clientèle bancaire, un conseiller commercial en assurance ou un conseiller en centre de relation clientèle, cela représente une augmentation réelle de 12 à 16€.
Il y a bien cette prime PEPA (prime exceptionnelle de pouvoir d’achat) qui va mettre un peu « de beurre dans les épinards ». Mais elle est non fiscalisée, non cotisée et comme son nom l’indique exceptionnelle.
Est-ce réellement suffisant ?
Est-ce vraiment une reconnaissance du travail fourni par les salarié.es ?
Pour rappel, l'INSEE a annoncé une inflation de 2,8 % en novembre 2021.
Quant au montant des dividendes versés aux actionnaires il a battu des records en pleine pandémie.
Et pour les entreprises de nos secteurs qui ne versent pas de dividendes, les résultats sont investis dans des rachats d’entreprises qui souvent nous interrogent.
Augmenter les salaires, c’est possible et c’est urgent :
Pour augmenter notre pouvoir d’achat, pour soutenir l’activité et l’emploi ;
Pour réellement reconnaitre la valeur de notre travail.
Pour en finir avec les écarts salariaux entre les femmes et les hommes.
Pour financer la protection sociale et sauver notre bien commun qu’est la sécurité sociale.
La CGT propose :
- Des augmentations de salaire largement au-dessus de l’inflation pour rattraper les pertes de pouvoir d’achat cumulées au fil des années.
- La transformation des parts variables en rémunération fixe pour garantir le montant du salaire
- Une remise à niveau des salaires des femmes.
Vous en avez assez de ce « c’est mieux que rien » qui ne vous aide pas toujours à faire face au quotidien. Vous en avez assez de voir la redistribution des résultats de vos efforts aux actionnaires, ou pour des rachats d’entreprise.
Alors le 27 janvier rejoignez le mouvement à l’appel de l’intersyndicale par tout moyen y compris la grève.