6 Novembre 2011
Pour cette deuxième réunion qui suivait le changement à la tête de Groupama, la direction propose que : - le SMF (salaire minimal de fonction) soit revalorisé de + 2,3 %, - l'augmentation générale reste au même niveau de la première réunion du 7 octobre soit 1 % mais avec un plafond qui passe de 230 euros annuels à 250 euros annuels. Les organisations syndicales indiquent que ces mesures sont largement insuffisantes. Pour sa part, la CGT déclare : - qu'il faut que l'augmentation de l'UDSG, premier niveau de négociation, soit au maximum sachant qu'il est déjà annoncé dans certaines caisses, de ne rien donner de plus que la mesure nationale - qu'elle pensait qu'avec l'arrivée d'un nouveau Directeur Général affirmant revenir à des valeurs plus mutualistes, qu'un geste fort aurait été fait envers les salariés - qu'elle note le décalage des 5,3 millions euros de l'enveloppe de la mesure salariale proposé aujourd'hui avec les 3 millions d'euros d'indemnité de départ de l'ancien directeur général Groupama, (représentant 56 % de l'enveloppe augmentation) - que les salariés ne doivent pas payer l'addition d'une politique expansionniste à excès de la direction. La CGT rappelle qu'elle revendique une augmentation générale de + 5% avec un minimum de 150 euros mensuels (1950 euros annuels) et le salaire minimum de fonction (SMF) classe 1 démarrant à 1700 euros mensuels base du salaire minimum CGT nationalement. Après une interruption de séance demandée par la Direction, celle-ci formulait, à la reprise, ces dernières propositions soit : - une augmentation de + 2,5% du SMF (ceci concerne moins de 10 % du personnel) - une augmentation collective de + 1,2% avec un plafond de 250 euros. Ce plafond étant tellement bas que tous les salariés (18 000 pour l'UDSG) seraient au plafond sauf 472 personnes. Ces nouveaux SMF augmentés de 2,5 % auraient pour valeurs : Classe 1 18 691 euros Classe 2 19 666 euros Classe 3 22 357 euros Classe 4 26 536 euros Classe 5 31 291 euros Classe 6 41 069 euros Classe 7 54 445 euros Constatant que les dernières propositions de la direction ne représenteront qu'au maximum un peu plus de 15 euros mensuels nets pour chaque salarié, que dans certaines entreprises aucune autre mesure salariale supplémentaire n'est prévue, toutes les organisations syndicales sans exception ont rejeté les propositions de la direction et indiqué qu'elles ne seraient pas signataires de ce protocole d'accord. La direction doit fixer les mesures unilatérales qu'elle appliquera. Les négociations vont maintenant débuter dans chaque entreprise. Pour la CGT, seules les augmentations salariales peuvent éviter la récession. En effet, elles sont nécessaires pour accroître la consommation et accélérer la croissance économique. |