Comme le révèle Le Monde dans son édition de ce jour, sur recours de la CGT, le Comité européen des droits sociaux vient de considérer que « les plafonds prévus par [le] Code du travail ne sont pas suffisamment élevés pour réparer le préjudice subi par la victime et être dissuasifs pour l'employeur. »
La CGT avait déjà intenté et gagné un recours devant l’OIT contre ces mêmes barèmes en février 2022. L’OIT avait considéré qu’il fallait vérifier si les barèmes assuraient, dans chaque cas de figure présenté au juge, une protection suffisante des personnes injustement licenciées et le versement d’une indemnité adéquate.
Nous devons continuer de nous battre contre cette barémisation au seul avantage du patronat. En effet, ces barèmes ont comme seuls objectifs de favoriser les licenciements abusifs en en limitant le coût et de bâillonner les salarié.es en favorisant les règlements des litiges en amont du juge.(Article paru et publié sur le site de la cgt.fr)